lundi 24 septembre 2012

● promenons nous ●









Les bois de Meddington étaient denses, et très grands. Ils bordaient la ville de telle sorte qu'où qu'on regarde, ils soient là, oppressants et impressionnants. Ils étaient présents derrière les maisons, les parcs, les commerces. Aucune bâtisse n'avait été érigée face a ceux-ci, cela venait peut-être d'une peur ancestral d'affronter les choses qui pouvaient en sortir, les ennemis, les bêtes, les fous. Mais le pire avec ces bois était d'y rentrer Plus on y avançait, plus on y respirait la fraîcheur, l'odeur de la mousse, de la pierre mouillée par l'eau glacée des ruisseaux coulant de la montagne. Plus on y avançait, plus le silence était présent, un silence froid, tellement effrayant qu'au moindre craquement de branche vous sursauteriez.La forêt était fort vaste, sur des centaines d'hectares de creux, de vallons, de précipices on y trouvait des marécages, qui vous auraient engloutis en moins de deux, des falaises qui apparaissaient par surprise derrière des buissons, des bêtes : ours, loups, sauvages et affamés. Cette forêt était aussi spectaculaire et apaisante qu'impitoyable. chaque fleur, champignon, animal qui la rendait plus belle était forcément accompagné d'un de ses convives qui, lui, la rendait terriblement dangereuse.
Cette forêt était réputée pour avoir perdu et mené à la mort des dizaines d'hommes. Chaque été les avis de recherche apparaissaient sur les bouteilles de lait, dans les journaux, a la tv. On ne pouvait rien y faire, les bois les avaient avalés à jamais.




0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Laissez moi donc une impression :)